Distinction
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Rᴇ́suᴍᴇ́
Près de dix ans après la publication de L’Île des oubliés, Victoria Hislop redonne vie aux personnages qui ont ému plus d’un demi-million de lecteurs français.
Le 25 août 1957, la colonie de lépreux de l’île de Spinalonga ferme ses portes. Maria retourne à Plaka, en Crète, avec son mari, le docteur Kyritsis. Mais alors que la soirée de célébration pour fêter leur retour bat son plein, sa sœur Anna est assassinée par Andreas, son mari, lorsqu’il découvre qu’elle a pour amant son cousin Manolis.
Ce drame aura des effets dévastateurs pour toute la communauté de Plaka. Manolis quitte la Crète pour la Grèce ; loin de son île, il s’efforce de se reconstruire. Andreas tente d’expier son crime en prison. Maria, quant à elle, choisit le chemin du pardon en rendant visite à Andreas.
C’est ce drame qui révélera finalement Manolis, Maria et Andreas à eux-mêmes.
Mon avis
Un beau voyage en Crète, une ambiance méditerranéenne et familiale comme je les aime, qui nous fait découvrir la culture grecque à nous donner des envies de plier bagages au plus vite, et tout cela écrit par une auteure anglaise passionnée par la Grèce. Pour moi, c’est très réussi !
Il faut dire que je n’avais pas lu « L’île des oubliés », dont « Cette nuit-là » est la suite, et qui avait connu un succès planétaire, bien que ce ne soit pas gagné d’avance. En effet, la thématique des lépreux n’était pas ce qu’il y avait de plus vendeur. Et pourtant, ce fut un pari réussi pour l’auteure et un choix judicieux de l’éditeur d’avoir pris ce risque. Je dois dire qu’après avoir lu cette suite, qui m’a complètement transportée, j’ai bien envie de creuser l’histoire de cette famille et des personnages avec lesquels tout à commencé.
Dans « Cette nuit-là », nous sommes à Plaka, en Crète. La colonie des lépreux de l’île de Spinalonga ferme ses portes. Une soirée de célébration est alors organisée. Maria, personnage du premier roman, que l’on retrouve ici, revient à Plaka auprès des siens, mais un terrible drame survient. Sa sœur Anna est assassinée par son riche époux Andreas qui vient de découvrir qu’elle était la maîtresse de Manolis, son cousin, qui fut d’ailleurs le fiancée de Maria, avant qu’elle ne parte pour Spinalonga.
Nous suivrons donc ces trois personnages, Manolis, Andreas et Maria, dans la continuité de leurs vies suite à ce désastre, le récit étant focalisé sur leur cheminement personnel, leur introspection, leurs états d’âme. Les chapitres sont courts et la lecture est donc très fluide. Chacun évolue au fil du récit, avec beaucoup de maturité.
Petit plus à la fin, puisque l’auteure nous explique la genèse de ces deux romans ce que j’ai trouvé vraiment très intéressant. Cela nous apporte une vision supplémentaire du contexte de l’époque et permet une immersion encore plus poussée. Une bien belle lecture que je vous recommande puisqu’elle se prête à merveille pour la période estivale !