PANDORE CETTE NUIT

Éric Puybaret,

édité par Gautier Languereau

Chronique écrite le
23-11-2021

Distinction

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Rᴇ́suᴍᴇ́

Dans les rues de Malakoff, Pandore, une jeune femme fascinante, erre à la recherche de sa boîte sertie de diamants, ouverte il y a bien longtemps. Une vieille dame en est certaine, la boîte est chez elle. Pandore veut rassembler tous les maux de la Terre qui s’en étaient échappés et qui sont bien fatigués. Des géants jaillissent alors : Misère, Guerre, Solitude, Orgueil, Famine, Trépas, Folie… Mais la boîte est bloquée, les maux de la Terre vont-ils continuer leurs ravages ?
Pas si l’Espérance répond à l’appel.

Mon avis

Pandore cherche à travers la nuit parisienne, sa petite boîte sertie de diamants. Elle irradie les rues de sa beauté et de sa grande robe tissée par les nymphes.

Les passants s’arrêtent, se penchent à leurs fenêtres, en se demandant qui pourrait bien être cette femme. Une petite dame pensant posséder la boite que cherche Pandore, la conduit chez elle par la main. Pandore reconnaît son précieux. Elle va pouvoir enfin reprendre les maux de la Terre, ici représentés par des géants, qu’elle avait laissés s’échapper par curiosité il y a des millénaires.

Misère, Guerre, Solitude, Orgueil, Famine, Trépas et Folie, les 7 géants sont prêts, ils sont fatigués et ne souhaitent plus qu’une chose, retourner se reposer dans la boîte de Pandore. Sauf qu’au moment où elle essaye de l’ouvrir, le couvercle est coincé. Pandore s’effondre, se sentant coupable de son geste d’antan.

Pourtant, quelques instants plus tard, une petite fille lui tend la boîte, qu’elle serait parvenue à ouvrir. Pandore retrouve le sourire. Mais qui est donc cette petite file coincée à l’intérieur ? Et bien cette petite fille n’est autre qu’Espérance.

La poésie qui se dégage à la fois du texte et des illustrations est d’une beauté folle. Les illustrations sont époustouflantes, Pandore et sa robe d’acanthes émeraude, dégagent une incroyable aura lumineuse dans cet environnement sombre et inquiétant qu’est la nuit. J’ai adoré l’univers graphique d’Eric Puybaret, ces personnages tout en rondeurs, apportent de la douceur et magnifie la poésie des mots. Cette revisite du mythe de Pandore est absolument superbe je vous la recommande absolument.

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