Distinction
" Bouleversant et pourtant drôle à souhait, Une année douce-amère est à la fois une réflexion sur le deuil, un recueil de délicieuses recettes, une fabuleuse histoire de reconversion et une tendre histoire d’amour, Vogue "
Rᴇ́suᴍᴇ́
À la mort de sa mère, Olivia Potts, dévastée, décide de noyer son chagrin en confectionnant des pâtisseries. Avocate, elle rentre du travail épuisée puis se met aux fourneaux, prépare des banana breads et autres douceurs, y consacre tout son temps libre. Si ses gâteaux et ses crèmes anglaises sont bien souvent ratés, la cuisine lui offre un refuge et prend peu à peu une autre dimension. Et si cela devenait un moyen de construire une nouvelle vie, de donner du sens à son existence sans sa mère ?
Olivia concocte alors un plan, imagine un futur loin des magistrats et plus près des macarons. Elle quitte le barreau, s’inscrit au diplôme de pâtisserie du Cordon Bleu et plonge la tête la première dans le monde de la pâtisserie, de ses défis, ses frustrations et ses récompenses.
Truffé de recettes exquises, Une année douce-amère est un bijou d’humour et d’émotion, mais aussi un questionnement sur le deuil et les différentes formes qu’il peut prendre.
Mon avis
Olivia Potts, narratrice et auteure de ce roman, nous dévoile ici un livre qui lui est venu du cœur, témoignage de la perte de sa mère, véritable déchirement, mais aussi d'une sorte de résurrection.
Après en avoir bavé par la douleur provoquée par ce décès, la cuisine devient un remède, qui lui permet doucement mais sûrement de revenir à elle, et surtout de complètement réorienter sa vie professionnelle.
Elle est avocate pénaliste, et accessoirement, piètre cuisinière. Pourtant après réflexion, elle quitte le barreau, s'inscrit pour le diplôme de pâtisserie d'une prestigieuse école de cuisine et en ressort avec un livre pour raconter tout ça.
La première partie de ce livre se concentre sur le deuil d'Olivia pour ensuite gentiment se diriger vers sa réorientation professionnelle.
Et j'ai adoré toute la deuxième partie du livre, où Olivia est en plein apprentissage du b.a.aba de la pâtisserie. Elle emploie un humour absolument délicieux, et les déboires qu'elle recontre entre deux ustensiles et quelques cuissons, m'ont fait sourire plus d'une fois.
J'ai aussi beaucoup aimé qu'il y ait, disséminé au cours de la lecture, de vraies recettes de cuisine, c'est quand même assez rare pour être souligné.
Ce fut vraiment une belle lecture, poignante au début pour devenir plus légère et amusante ensuite, un peu à l'image de son cheminement dans l'acceptation de ce deuil.
Êtes-vous tentés? En aviez-vous entendu parler?