SOLEIL DE CENDRES

Astrid Monet

édité par Agullo

Chronique écrite le
12-10-2020

Distinction

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Rᴇ́suᴍᴇ́

Marika est mère célibataire. Elle élève seule son fils Solal, avec qui elle a une relation totalement fusionnelle. Elle décide de retourner à Berlin pour permettre à son fils de rencontrer son père, Thomas, et accepte même de laisser Solal dormir chez lui, les laissant seuls pour la nuit, pour qu'ils tentent d'apprendre à se connaître.

Ils ont tous les trois rendez-vous pour un brunch le lendemain, mais c'est sans compter sur l'éruption d'un volcan ainsi qu'un tremblement de terre qui dévasteront Berlin en quelques heures. Elle part alors désespérément la recherche de son fils.

Mon avis

J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation qui n'en est pas vraiment un, où l'on se situe entre le maintenant et le demain.

On assiste à l'arrivée à Berlin de Marika et de son fils Solal, entrecoupés de nombreux souvenirs. On se balade ensuite dans Berlin, en ressentant à quel point l'auteur porte cette ville dans son cœur pour y avoir vécu plusieurs années. On fait aussi la connaissance de Thomas, célèbre écrivain, un peu rustre et maladroit qui se découvre père d'un petit garçon timide et réservé. Et puis le drame qui arrive si soudainement.

Ce roman transpire l'amour inconditionnel de cette mère pour son enfant, sa détresse lorsqu'elle part à sa recherche dans un Berlin apocalyptique, et c'est à mon sens ce qui est le plus marquant. L'auteure s'emploit à la perfection, dans un style poétique mais aussi poignant, à nous retranscrire des émotions si fortes qu'on ne peut que s'imaginer à la place de Marika, cette mère qui est prête à tout pour retrouver son fils.

Les interactions entre les différents personnages sont très intéressantes et permettent des petits sursauts dans l'avancée des recherches de Marika, entraînant ainsi le lecteur dans le tourbillon d'emotions de cette maman face au stress et à l'urgence absolue de cette situation.

En somme, une vraie belle découverte pour moi qui, je l’espère, vous ravira tout autant.